Soirée Peter Shaffer
04.03.71 04.04.71

Soirée Peter Shaffer

P

rogramme double de l’écrivain anglais Peter Shaffer, auquel on doit Five fingers exercise, qui lui vaut le Prix dramatique annuel décerné aux auteurs débutants, puis The Private Ear and The Public Eye, traduit dans toutes les langues. Après avoir inscrit au répertoire du Théâtre national anglais les deux dernières pièces de Peter Shaffer, The Royal Hunt of the Sun, Laurence Olivier y a inscrit cette Black Comedy que nous vous présentons, suivi de L’oeil anonyme, ses deux plus récentes œuvres.

L’oeil anonyme pourrait aussi bien s’appeler Le châtiment de PygmalionComment l’esprit vient aux filles ou encore Les méfaits du colonialisme culturel (ceci en tirant bien des choses par les cheveux. Il y a peu à dire sur cette histoire simple, évidente, mais remplie d’une certaine chaleur, d’une certaine tendresse.

Il y a aussi peu à dire de Black Comedy. Cette pièce de monsieur Shaffer est si bien construite, si bien écrite, si bien menée qu’elle se passe de commentaires. Qu’il suffise de dire que ce texte représente autant pour les acteurs que pour le metteur en scène un solide défi à relever et un sérieux exercice de style à tenter.

Il y a toutefois un fait à noter concernant Black Comedy : l’action se passant dans le noir, quand vous voyez les personnages, ils ne se voient pas. Quand ils se voient, vous ne les voyez pas. Quand ils se distinguent un peu (à la lueur d’une chandelle ou d’un briquet), vous les voyez moins.

Vous ne pourrez vous empêcher de rire en voyant au grand jour une succession de situations scéniques qui se déroulent au fond dans l’obscurité.

* Seuls Jean Besré, Monique Miller et Hubert Noël sont de la distribution de L’oeil anonyme.

 

CONSULTEZ LE PROGRAMME DE SOIRÉE ICI

  • Textes de

    Peter Shaffer

  • Adaptation française

    Barillet et Gredy

  • Mise en scène

    André Brassard

  • Concepteurs

    Décors GUY RAJOTTE Costumes FRANÇOIS BARBEAU Trame sonore ADRIEN GODDU, CLAUDE DUFRESNE

  • Graphisme de l'affiche

    © Gérald Zahnd

  • Photos de production

    © Guy Dubois