Doña Rosita ou Le langage des fleurs
- Une pièce de
- Texte français
- Mise en scène
’allégorie de la Rosa mutabile est très significative. Le symbole de la rose-femme-aimée est très ancien; il fait partie du fond commun des folklores, de la psychanalyse et des clés des songes.
Ce n’est pas un hasard si l’héroïne la plus solitaire et la plus mal aimée de Lorca s’appelle Rosita. Ainsi la décrit le poème :
Quand elle s’ouvre le matin
De sang rouge elle est colorée
Jamais n’y touche la rosée
De peur de se brûler la main.
A midi quand elle est ouverte
Elle est dure comme un corail
Le soleil se penche aux fenêtres
Pour voir briller son éventail
Lorsque du haut de leurs perchoirs
Les oiseaux chantent à tue-tête
Alors que s’évanouit le soir
Sur la mer pleine de violettes
Elle devient blanche, très blanche
Comme une pommette de sel.
Puis à l’heure où la nuit commence
A jouer dans son cor de métal
Lorsque les étoiles s’avancent,
Tandis que s’en vont les mistrals,
Sur la ligne d’obscurité,
Elle commence à s’effeuiller.
Ces trois moments de la rose, ce sont les trois actes de la pièce, et les trois âges de Rosita : aimée à vingt ans, solitaire à trente-cinq, flétrie quand s’achève le drame.
* L’action se situe à Grenade. Au 1er acte vers 1885, au 2e acte vers 1900, puis au 3e acte vers 1910.
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Mise en Scène
Distribution
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C Gaby
Aubert -
C Gaby (Gabriel Desmarais)
Le Gouriadec -
C Robert Laliberté
Magny -
C Archives Canal Vie
Montmorency -
C Louise Leblanc
Poirier -
C Conrad Poirier
Rozet
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Une pièce de
Federico Garcia Lorca
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Texte français de
Marcelle Auclair
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Mise en scène
Yvette Brind’Amour
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Concepteurs
Décors RENÉE CAPRIOLO Costumes FRANÇOIS BARBEAU Musique ANDRÉ GAGNON Trame sonore ADRIEN GODDU Coiffures JEAN-YVES
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Visuel de l'affiche
© Suzanne Duquet
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Photos de production
© Guy Dubois, © Alain Renaud