La guerre de Troie n’aura pas lieu
15.02.64 14.03.64

La guerre de Troie n’aura pas lieu

P

ersonne ne conteste à La guerre de Troie n’aura pas lieu le nom de chef-d’œuvre. On y trouve toute l’émotion et toute la fine ironie qu’on peut souhaiter.

Tout le monde reconnait la valeur exceptionnelle de cette pièce. Les historiens de l’antiquité eux-mêmes saluent la vérité contenue dans les héros présentés par Giraudoux : ils reconnaissent les âmes des Grecs qu’ils ont étudiées dans les textes fameux d’Homère. Les amateurs de politique sont aussi agréablement surpris par les aspects modernes des réflexions du guerrier troyen, Hector, et du subtil roi d’Ithaque, Ulysse…

On ne raconte pas la guerre de Troie : mais on veut voir « la belle Hélène », héroïne complexe, si profondément et éternellement féminine, mais on veut entendre les merveilleux jeux d’esprit auxquels se livre Giraudoux, entre les élans fiévreux des héros et les calculs réfrigérants des hommes d’État… Les Grecs de l’antiquité croyaient à la « fatalité ». Giraudoux semble croire davantage à la rouerie des hommes de tous les temps et, lorsqu’on suit sa pensée, dans les méandres des scènes de La guerre de Troie, comment n’être pas convaincu ?

 

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Mise en Scène

Distribution

  • Une pièce de

    Jean Giraudoux

  • Mise en scène

    Guy Hoffmann

  • Concepteurs

    Décors ROBERT PRÉVOST Costumes FRANÇOIS BARBEAU, assisté de LYDIA RANDOLPH Accessoires GWEN KEATLEY, ALLEN GORDON

  • Photos de production

    © Henri Paul