a Machine à écrire est une œuvre puissante et un véritable suspense psychologique. C’est une histoire de lettres anonymes où la police joue le premier rôle et qui fera frémir plus d’un spectateur…
L’inspecteur de police, ce sera André Valmy, qui règle aussi la mise en scène. Le grand comédien parisien qui, à peine revenu à Montréal, a paru sur le plateau du Théâtre Stella, dans le rôle du procureur de Pour Lucrèce, va désormais participer à la vie du Rideau Vert. C’est évidemment un atout de grande valeur pour la troupe.
Le palmarès d’André Valmy est glorieux : 30 pièces et 45 films. Tout le monde connaît sa haute silhouette, son visage osseux, la puissance dramatique de son jeu. Ceux qui l’ont vu dans le chef-d’œuvre de Christian Jacque, Si tous les gars du monde… ne sont pas près de l’oublier.
Après Pour Lucrèce et La Machine à écrire, les fidèles amis du Rideau Vert reverront André Valmy dans une autre pièce de Jean Cocteau, L’Aigle à deux têtes, puis dans L’Alcade de Zalamea, de Calderon. On voudrait espérer que le comédien qui a remporté à Paris des succès aussi décisifs que les siens dans Des souris et des hommes, de Steinbeck, au Théâtre Hébertot et Marie Tudor, qu’il a repris au T.N.P. aux côtés de Maria Casarès, se plaira dans la métropole canadienne et s’y fixera pour la joie des spectateurs.
* La Machine à écrire fut présentée au Théâtre Hébertot, durant l’occupation de Paris par les Allemands. La version originale fut créée en 1956, par la Comédie Française, et en 1962, par Le Rideau Vert à Montréal, au Stella.
CONSULTEZ LE PROGRAMME DE SOIRÉE ICI
Mise en Scène
Distribution
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C Stéphane Dumais
Chouvalidzé -
C Antoine Désilets
Dugas -
C Studio Jac-Guy
Norbert
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Une pièce de
Jean Cocteau
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Mise en scène
André Valmy
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Concepteurs
Décors VILLEMURE
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Photos de production
Rémy