Quarante carats
08.04.70 10.05.70

Quarante carats

L

a morale bourgeoise repose toujours sur les apparences. Or, les apparences sont de plus en plus trompeuses.

Une frontière souvent invisible sépare maintenant enfants et parents. À vingt ans, on est déjà vieux. À quarante, on est encore jeune. La jeunesse est devenue un trompe-l’œil.

Lisa, dans l’éclat de ses « quarante carats », mariée et divorcée deux fois, cache sous des dehors d’une femme d’affaires, le cœur pur d’une jeune fille.

Sa fille Annick, à dix-sept ans, est déjà blasée et froidement réaliste.

Quant à Monette, mère de Lisa, grand-mère d’Annick, aussi charmante qu’irresponsable, c’est une petite fille qui ne grandira jamais.

Selon la logique de l’aïeule juvénile, sans doute serait-il dans l’ordre des choses qu’Annick se fiance à Guillaume Charbonnier, héritier des considérables filatures Charbonnier de Tourcoing — et que Lisa trouve quelque diversion à sa solitude en la compagnie de Monsieur Bénarami, un self-made man un peu frustre, certes, mais si sympathique et rempli d’attentions… Seulement, comme le dira Lisa, c’est souvent en désordre que se présentent les choses, et les lois du cœur sont rarement conformes à celles de la société.

 

CONSULTEZ LE PROGRAMME DE SOIRÉE ICI

  • Une pièce de

    Barillet et Grédy

  • Mise en scène

    Jean Faucher

  • Concepteurs

    Décors GUY RAJOTTE Trame sonore ADRIEN GODDU, CLAUDE DUFRESNE Coiffures JEAN-YVES

  • Graphisme de l'affiche

    © Gérald Zahnd

  • Photos de production

    © Guy Dubois, © André Lecoz, © Antoine Désilets