Trois garçons, une fille
25.01.50 29.01.50

Trois garçons, une fille

T

rois garçons et une fille, quand ils sont vos enfants, forment un poids qui suffit à vous retenir à la maison, alors même qu’on avait rêvé de s’évader pour refaire sa vie avec une compagne plus
jeune.

La maman de Gilbert, Michel, Bernard et Christine est encore délicieuse, sans doute par ses qualités de cœur et d’esprit, mais le père aime ailleurs. Et les enfants ont surpris le secret de leur père.

Peut-être n’ont-ils pas été ce qu’ils auraient dû être à l’égard de cet homme absorbé par sa rude tâche, mais qui les a toujours entourés des soins les plus scrupuleux. Leurs égoïstes comportements ont sans doute contribué à le détacher du foyer. Ils s’en rendent compte, maintenant qu’ils ont grandi, qu’ils voient, qu’ils comprennent mieux. Pour le retenir, ils multiplient les gentillesses, les attentions. Et ils atteignent le but qu’ils s’étaient proposé. Christine a prétendu que, pour faire une bonne œuvre, les bonnes intentions ne suffisaient point.

Voici une pièce dont les bonnes intentions abondent, et qui est excellente. Elle est aimable, elle est souriante, elle est honnête, elle ne moralise pas sentencieusement, elle ne vous propose pas l’étude morose d’un problème sans issue, elle vous incline seulement à de saines réflexions. Une comédie, qui fait rire et sait émouvoir.

* Pièce présentée par la troupe du Rideau Vert au Théâtre des Compagnons.

 

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Mise en Scène

Distribution

  • Une pièce de

    Roger Ferdinand

  • Mise en scène

    Henri Norbert

  • Concepteurs

    Décors d’après la maquette de JAC PELL Montage ROLAND GOULET Réalisation LES COPAINS